Compte-rendu de l’entrevue (9/04/2002) du Collectif R.B. avec M. Bréchot, Dir. Gal de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale)

- l’inserm a pour vocation d’appliquer les techniques de recherche à la médecine et aux biotechnologies.
- « l’Inserm devrait donc être localisé dans un hôpital ou un CHU » d¹après M. Bréchot, d’où l’envie de Broussais.
- proposition d’installation à Broussais dans les bâtiments Leriche et Halpern : il ne s’agit pas seulement de transférer un siège social mais de créer aussi un « espace de santé » : amphithéâtre pour conférences grand public, bibliothèque / centre de ressources grand public, logements pour conférenciers, lieu d’exposition artistique (art et sciences) + siège de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) + Plateforme des maladies rares (déjà présente sur le site) + une antenne de « Paris Développement » pour la création et l’implantation d’entreprises de recherche en biotechnologies (Halpern ou emplacement des actuelles unités Inserm dans Leriche).
- M. Bréchot évoque le sous-développement de la recherche psychiatrique en France et envisage ainsi l’opportunité d’un travail, d’un lien, avec l’association ARIA qui est récemment installée à Broussais, et qui compte y rester après 2004.
- l’Inserm emploie actuellement environ 400 personnes au siège et M.Bréchot situe à environ 700 à 750 le nombre de personnes présentes sur le site (101 rue de Tolbiac, 13°) en permanence (visites).
- il y aura un besoin en parkings automobiles : entre 150 et 200 places.
- M. Bréchot indique que le tour de table pour le financement du projet, encore peu avancé, ne semble toutefois pas susciter de rejet de la part d¹aucun des partenaires de l’Inserm.
- nous avons présenté l’historique de notre travail, les objectifs que nous souhaitons mettre en avant et le contenu encore provisoire de nos propositions. Nous lui remettons d’ailleurs des documents. M.Bréchot est réceptif d’autant qu’il connaît ce quartier et le site de l’hôpital pour l’avoir fréquenté lors de ses études.
- nous posons également le problème du manque de vision globale (et de volonté de la part de la Ville de Paris !) dans l’aménagement du site. Il précise qu’il n’a pas encore rencontré la Croix Rouge, que son projet ouvre le site au quartier et qu’il a déjà demandé son avis à M.Castagnou.
- nous évoquons notre idée d’élargir la dalle (« coulée verte ») contre le bâtiment Leriche. Cela ne le dérange pas outre mesure, d’autant plus que l’amphithéâtre du bâtiment se trouve par là.
- Une architecte a été chargée de faire une toute première étude (débroussaillage) du site, des bâtiments et des possibilités d’aménagement. Elle pourrait nous contacter et nous communiquer son travail. Nous avons promis de lui fournir le cahier des charges des habitants, que nous établirons à la suite de la fête, pour qu’elle prenne en compte les propositions.

Réflexions :
- nous avions déjà souhaité réintégrer des artisans et des artistes dans le site. Il faut appuyer cette idée sachant que les lieux qui leur étaient dédiés dans la ville disparaissent au profit d’habitations chics (lofts) ou de franchises et de grandes enseignes. - promouvoir l’utilisation de systèmes écologiques de production d¹énergie et de recyclage sur le site. - le réaménagement du site et plus généralement du quartier risque de compromettre la mixité sociale.