Projet de territoire "Plaisance-Porte de Vanves" : délibération en Conseil de Paris / 3 février 2004


2003, DU 214 - G.P.R.U. "Plaisance - Porte de Vanves" (14e). - Approbation du projet de territoire du quartier "Plaisance - Porte de Vanves" (14e) dans le cadre du Grand projet de renouvellement urbain (G.P.R.U.)

M. LE MAIRE DE PARIS.
Nous passons à l’examen du projet de délibération DU 214 concernant le G.P.R.U. “Plaisance - Porte de Vanves”.
Je donne la parole à M. Pierre CASTAGNOU.

M. Pierre CASTAGNOU, maire du 14e arrondissement.
Monsieur le Maire, est soumis aujourd’hui à notre Assemblée le projet de territoire du quartier “Plaisance - Porte de Vanves”, dans le 14e arrondissement. Ce quartier, qui représente une partie du quartier “politique de la ville”, est bordé au Nord par la rue d’Alésia, à l’Est par la rue Didot, à l’Ouest par le 15e arrondissement, et au Sud par les communes de Malakoff et de Vanves. Ce projet revêt une importance particulière pour cette partie de la Capitale et pour le 14e arrondissement bien entendu. Il s’agit d’un acte majeur que nous allons poser pour le présent et l’avenir de ce quartier où habitent près de 20.000 habitants, sur une superficie de 63 hectares, et qui compte 50 % de logements sociaux. Il s’agit aussi de l’un des engagements prioritaires de la présente équipe municipale en direction d’un quartier qui a été trop longtemps délaissé par la Municipalité précédente, où sont concentrés un grand nombre de problèmes et de nuisances, de difficultés de tous ordres liés à un certain délitement social.
C’est dans cette partie du 14e où le taux de chômage est le plus élevé, où l’on constate un fort taux d’échec scolaire et des problèmes de délinquance ou d’insécurité. Avant même d’être Maire, j’avais dénoncé le fait que cette partie du 14e arrondissement ne bénéficiait pas d’une politique particulière, à la fois cohérente et globale, permettant notamment de rattraper le sous-investissement public notoire.
C’est enfin un enjeu très important pour les rapports entre Paris et ses communes limitrophes. Le boulevard périphérique a trop longtemps constitué une sorte de barrière entre ces communes et notre Ville.
Ce projet de territoire s’inscrit dans le grand projet de renouvellement urbain de Paris qui est un grand chantier de l’actuelle mandature.
Le projet de territoire du quartier “Plaisance - Porte de Vanves” est l’un des deux premiers projets de territoire soumis à notre conseil. Il est le résultat de deux années de concertation depuis 2001, d’élaboration collective particulièrement active ayant donné lieu à une démarche originale expérimentée dans le 14e arrondissement. Des ateliers participatifs, des marches exploratoires, des réunions publiques, etc. ont nourri la réflexion. Ce travail a mobilisé un nombre considérable d’acteurs que je tiens à féliciter très vivement, qu’il s’agisse des chefs de projets et des services de la Ville, et bien entendu des adjoints au Maire de Paris concernés. Je citerai en particulier Martine DURLACH, au titre de la “politique de la ville”, et Jean-Pierre CAFFET, au titre de l’urbanisme. Qu’il s’agisse de l’équipe de développement local qui travaille Porte de Vanves, qu’il s’agisse des habitants, des commerçants, des bailleurs sociaux, des services publics, et enfin des communes de Malakoff et de Vanves.
Ce projet a été établi à partir d’un diagnostic partagé avec tous ces acteurs. Il définit des objectifs précis et concrets, et programme des actions et des réalisations à court, moyen et long terme, et cela dans tous les domaines : urbain, social, économique et culturel. C’est à la fois un grand projet de renouvellement urbain et un projet de reconquête et de dynamisation sociale et économique de tout un quartier. Ce projet est déjà d’une certaine façon à l’œuvre. En effet, des actions significatives ont été lancées : ouverture du chantier du tramway, construction en cours d’un centre d’animation à l’angle des rues Maurice-Rouvier et Vercingétorix, réhabilitation d’ensembles de logements sociaux, amélioration de la voirie et de l’éclairage, prévention et lutte contre l’insécurité. Je pourrais allonger la liste, mais je m’arrête là. La réalisation de ce projet s’échelonnera sur plusieurs années. En réalité sur deux mandatures : l’actuelle et la suivante. D’ici à la fin de l’actuelle mandature, nous pourrons observer des réalisations importantes : l’exploitation du tramway, la couverture du périphérique au niveau de la Porte de Vanves, la réalisation et la rénovation d’un certain nombre d’équipements collectifs de proximité tels que par exemple la création d’un centre social, d’une structure d’accueil de la petite enfance et de locaux à usage économique. Sans oublier bien entendu le projet d’aménagement et de désenclavement du site de Broussais, qui est encore pour l’essentiel la propriété de l’A.P.-H.P., projet auquel nous travaillons d’arrache-pied actuellement.
Tout cela va représenter une masse très importante d’investissements, pour lequel les crédits s’agissant de l’actuelle mandature ont déjà été prévus. Bref, ce projet n’est pas théorique, il est très concret. Il est destiné à changer par étape, de manière progressive, le visage de tout un quartier, de changer le cadre de vie de ses habitants et de ceux qui y travaillent. C’est un projet très ambitieux mais réaliste, qui va mobiliser beaucoup de moyens financiers et humains. Il doit requérir toute notre énergie, toute notre détermination ainsi qu’une parfaite coordination entre les élus, les services de la Ville, et l’ensemble des partenaires associatifs et institutionnels concernés.
Pour conclure, il s’agit de créer les conditions d’un mieux-vivre ensemble dans cette partie du 14e qui en a bien besoin. Je veux m’en féliciter et remercier le Maire de Paris et tous ses adjoints concernés pour leur engagement et le soutien qu’ils apportent au 14e et à son équipe municipale.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement républicain et citoyen, communiste et "Les Verts").
(Mme Anne HIDALGO, première adjointe, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la présidence).

Mme Anne HIDALGO, première adjointe, présidente.
Madame Nicole CATALA est également inscrite.
Vous avez la parole, Madame CATALA.

Mme Nicole CATALA. [1]
Merci, Madame le Maire.
Je voudrais saluer la poursuite des efforts en faveur du quartier de la Porte de Vanves et plus généralement de Plaisance, qu’a entrepris la Municipalité actuelle. Mais vous me permettrez de souligner d’abord que la Municipalité précédente s’était depuis longtemps préoccupée activement et efficacement d’améliorer les conditions de vie dans ce quartier. Je voudrais rappeler que la création du premier centre social postérieur à la fermeture de “Notre maison” dans le 14e, la création de ce premier centre social qui est situé maintenant dans les locaux de l’hôpital Broussais est due à mon initiative et non pas à l’initiative de M. CASTAGNOU, et que celui-ci essaie simplement de rattraper le temps perdu en voulant ouvrir un second centre social dans le 14e. Ce qui, après tout, est tout à fait légitime, mais il faut remettre les choses en ordre.
La deuxième observation que je voudrais faire concerne le recul de certains avantages ou de certaines améliorations qui avaient été réalisées avant 2001. Je pense par exemple à la surveillance d’un certain nombre d’ensembles sociaux, particulièrement atteints par les incivilités et la délinquance, par des sociétés de gardiennage. Cette surveillance a été récemment supprimée et les habitants s’en plaignent fortement. J’ajouterai que la nouvelle Municipalité a provoqué aussi, et ce n’est pas la première fois que je le dis, la disparition d’une association qui mutualisait les moyens des bailleurs sociaux pour embaucher et faire travailler des agents locaux de médiation sociale chargés de la prévention dans les pieds d’immeubles, les cours et les parkings attenants à ces immeubles sociaux. Donc, non seulement... Mais si, Monsieur CASTAGNOU, mais si ! Bon. D’abord, vous n’avez pas la parole, c’est moi qui l’ai. Je ne vous ai pas interrompu !
La deuxième série d’observations que je voudrais faire concerne l’utilisation de l’emplacement de l’hôpital Broussais. Vous savez comme moi et mieux que moi, puisque maintenant c’est vous qui en êtes responsable, qu’il existe une pénurie de logements sociaux dans Paris et en particulier dans le 14e...

Mme Anne HIDALGO, première adjointe, présidente.
Mais, Madame CATALA, vous pouvez-vous adresser à l’ensemble de l’Assemblée, pas uniquement au maire du 14e.

Mme Nicole CATALA.
Or, vous n’avez pas prévu de réaliser des logements sociaux, des P.L.A. ou des P.L.I. sur le site de Broussais, et vous préférez y faire un centre culturel. Je pense que la population attend davantage de meilleurs logements et de plus nombreux logements qu’un centre culturel. C’est mon analyse personnelle, je tiens à l’exprimer ici.
Autre observation : la Région possède dans le quartier de Plaisance un ancien lycée professionnel, le lycée des Camélias, qui est inutilisé depuis des années et dans lequel vous auriez pu réaliser soit la fameuse Maison des associations, dont vous nous parlez depuis deux ans, soit ce centre culturel que vous souhaitez réaliser. Or ce lycée reste inemployé, et je me demande bien ce que la région dirigée par M. HUCHON voulait en faire et n’en a pas fait. Bon.
Troisième ou quatrième observation. Dans le même quartier, la Municipalité envisage d’ouvrir une voie pour les automobiles le long de l’ancien hôpital Broussais. Les riverains n’en sont pas du tout satisfaits parce qu’à l’heure actuelle c’est une voie piétonne et ce n’est pas une voie fréquentée par les véhicules ; donc vous avez là encore créé une source de mécontentement justifié. Mais c’est surtout à propos des travaux respectifs du tramway et de la couverture du périphérique que je voudrais intervenir. La Ville de Paris a pris des engagements financiers considérables, très probablement excessifs par rapport à ses moyens, et le financement envisagé ou souhaité n’est pas assuré par la Région. Ceci vous a amené, après avoir fait et répété maintes fois la promesse de couvrir rapidement le périphérique au niveau de la porte Brancion et de la porte de Vanves, ceci vous a amené à pratiquement abandonner le projet, en tout cas à le mettre en sommeil. Si bien qu’à l’heure actuelle, les habitants de ce quartier ont tous les inconvénients à la fois.

Mme Anne HIDALGO, première adjointe, présidente.
Madame CATALA...

Mme Nicole CATALA.
... c’est-à-dire qu’ils ont l’inconvénient d’énormes embouteillages, de la pollution liée à ces travaux, et le quasi abandon du projet de couverture du périphérique qui est repoussé aux calendes grecques puisque, je crois, qu’il est repoussé d’une dizaine d’années, s’il est effectivement réalisé.
Je comprends donc parfaitement la colère des riverains, qui la manifestent d’ailleurs très clairement lorsque nous avons des réunions de quartier. Je crois, Monsieur CASTAGNOU, que votre majorité, au lieu d’avoir fait du bon travail pour le quartier de Plaisance, a littéralement empoisonné la vie des riverains du boulevard Brune et de tout ce quartier.
Voilà, Madame la Présidente, ce que je souhaitais dire ce matin.
(Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, remplace Mme Anne HIDALGO, première adjointe, au fauteuil de la présidence).

Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, présidente.
Madame CATALA, je vous rappelle que c’est M. TRÉMÈGE qui était inscrit. Vous ne l’étiez pas, nous vous avons donné la parole. Simplement, je pense qu’au-delà de la polémique il faut regarder le fond des choses. Je pense qu’il y aura une amélioration très nette, grâce à ces délibérations, dans ce quartier. Nous devrions tous nous en féliciter.

Mme Nicole CATALA.
Pourrais-je préciser, Madame la Présidente ?

Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, présidente.
Non, c’est Mme DURLACH et M. CAFFET qui vous répondront.

Mme Nicole CATALA.
Je n’ai pas pu m’inscrire hier matin, lundi matin. C’est scandaleux, c’est honteux !

Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, présidente.
Dont acte.
Mme Martine DURLACH a la parole.

Mme Martine DURLACH, adjointe, au nom de la 5e Commission.
Le projet, Pierre CASTAGNOU l’a dit, le projet de territoire de la porte de Vanves est, avec Clignancourt, le premier projet de territoire qui est examiné par le Conseil de Paris. A mon avis c’est très important, parce que les quartiers qui sont en G.P.R.U., en politique de la ville - on ne le rappellera jamais assez -, sont des quartiers qui ont été abandonnés, qui souffraient beaucoup. Il se fait quelque chose d’important : d’un sigle, G.P.R.U., auquel personne ne comprenait peut-être grand chose, on passe à une étape concrète, à une étape de réalisation, après de nombreuses concertations.
Jean-Pierre CAFFET ajoutera peut-être quelque chose. Je tiens à signaler dès le début que nous travaillons en co-pilotage et que Jean-Pierre s’occupe de la partie urbaine, de tout ce qui est transformations, travaux, et moi de la partie sociale. C’est très important parce que ce qui caractérise ces projets, c’est que, contrairement à d’autres ailleurs, ils s’occupent de la pierre, du bâti, de l’environnement, et aussi de la vie quotidienne des gens : de la santé, de l’école, de la culture. Ce co-pilotage se fait bien je trouve, et c’est aussi important car ce genre de projet demande du co-pilotage et de la transversalité. Je remercie aussi les adjoints et les directions qui y ont participé.
À Mme CATALA, au passage, je dirai quand même deux choses. Je suis arrivée en 2001. "Porte de Vanves" n’était pas un quartier politique de la ville, c’est maintenant un quartier politique de la ville. Il n’y avait donc pas ces moyens. Il y en a davantage maintenant : un chef de projet, une équipe de développement local. Donc G.P.R.U. et politique de la ville ont marqué...
(Mouvements divers sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la démocratie française).
Je continue à parler tranquillement. Et je voudrais dire quelque chose de plus général. Il y a des moments où l’on peut critiquer. Mais quand dans un quartier, on fait un renouvellement aussi important que couvrir le périphérique, ce qui était demandé quotidiennement depuis 30 ans par les habitants, que l’on prévoit le tramway, que l’on prévoit l’accompagnement social, on ne peut faire la fine bouche. Il faut avoir la bonne foi de reconnaître que, là, il y a une transformation d’importance en faveur des habitants. Sur le projet social qui me tient à cœur, Pierre CASTAGNOU a dit beaucoup de choses. J’insiste sur un aspect de ce projet social que l’on va retrouver dans le G.P.R.U., c’est le souci de l’emploi avec précisément ce qu’on a dit sur l’hôpital Broussais, la convention avec E.D.F., un hôtel d’activité, une équipe emploi-insertion et une régie de quartier est en route ; il y a donc un gros effort de ce point de vue.
Dernier point, la concertation. Je trouve qu’en cours de travail G.P.R.U. on a progressé en matière de concertation, de réunions publiques, d’ateliers. Je voudrais dire une petite chose : quand on manie bien la concertation, la contradiction entre délais à tenir et concertation se lève ; c’est-à-dire qu’une bonne concertation aide à aller plus vite dans la réalisation des projets puisqu’ils sont, à ce moment-là, portés par les habitants.
Il reste une étape, maintenant que nous sommes opérationnels : aller à l’Agence nationale de renouvellement urbain, l’agence créée par Jean-Louis BORLOO, pour que l’Etat assure son financement, mais je crois que nous avons un bon dossier.

Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, présidente.
Merci, Madame DURLACH.
Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission.
Madame la Maire, juste quelques mots pour permettre de progresser dans notre ordre du jour, qui reste encore chargé.
Je veux préciser tout simplement, par rapport à ce que dit Mme CATALA, que je ne suis pas dans une recherche systématique de paternité, à savoir qui a fait quoi dans les 9 ou 10 dernières années. Si quelques réalisations ont pu être effectuées sous la mandature précédente, je suis le premier à le reconnaître et à m’en féliciter.
Je voudrais simplement faire remarquer à Mme CATALA que, sur un certain nombre de sites, comme celui-là par exemple dont Pierre CASTAGNOU a rappelé les caractéristiques, 20.000 habitants sur 62 hectares, c’est quand même la première fois - et ce n’est pas pour tresser des couronnes de lauriers à la Municipalité -, c’est quand même la première fois que sur ces territoires, où des Parisiens souffrent parce qu’ils ont été longtemps délaissés ou qu’on ne s’en est pas suffisamment préoccupé, c’est la première fois que des politiques se conjuguent en matière d’urbanisme, en matière sociale, en matière d’emploi, en matière culturelle pour remettre ces quartiers à niveau et faire en sorte que les gens qui y habitent puissent y vivre comme dans les autres secteurs de Paris.
Aujourd’hui, je suis particulièrement satisfait que nous puissions délibérer non seulement sur la porte de Vanves, mais également sur la porte Montmartre et la porte de Clignancourt et, en plus, sur les Olympiades dont, il faut bien admettre que personne ne s’était occupé depuis maintenant près de 20 ans avec les conséquences que l’on connaît pour tous ceux qui y habitent.
Oui, Monsieur LEGARET, je suis quand même obligé de dire cela.
Je ne reviendrai pas sur un certain nombre d’inexactitudes qui ont été formulées par Mme CATALA. Il n’est notamment pas vrai que le site de Broussais soit dédié à un équipement culturel : c’est en fait une petite partie de cette emprise qu’il est envisagé de réserver à un équipement culturel.
Concernant ce site, je rappelle que nous avons facilité, Pierre CASTAGNOU et moi-même, l’arrivée de la Croix-Rouge. Par ailleurs, nous sommes en train de discuter avec l’A.P.-H.P. pour acheter un bâtiment, le pavillon Gaudard d’Allaines, pour y implanter un E.H.P.A.D.
Et pour finir, très honnêtement, ce n’est pas de la faute de la Municipalité si le projet de l’Inserm de venir s’implanter dans le pavillon Leriche a finalement échoué, malgré les demandes insistantes du Maire de Paris auprès du Gouvernement pour que ce projet puisse enfin aboutir.
J’aborde donc ces dossiers comme les autres, c’est-à-dire avec une certaine humilité.

Mme Gisèle STIEVENARD, adjointe, présidente.
Merci.
Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DU 124.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de délibération est adopté. (2003, DU 214).

documents
notes

[1] élue d’opposition du 14e